Comment faire mon offre d’achat pour un bien immobilier ?

La recherche de la maison ou de l’appartement idéal est à la fois quelque chose d’excitant et de stressant. L’enthousiasme des premières visites peut rapidement se transformer en angoisse, si vous ne réussissez pas à trouver le bien idéal. Mais il faut savoir que le marché de l’immobilier est un secteur où la négociation a une grande importance. Nous allons maintenant vous donner des conseils pour savoir comment faire une offre d’achat.

Qu’est-ce qu’une offre d’achat exactement ?

L’offre d’achat est le document officiel par lequel vous manifestez votre intérêt pour un bien immobilier. Il s’agit d’une proposition, que le vendeur est libre d’accepter ou non. Vous pouvez essayer de négocier le prix du bien immobilier ou y inscrire des conditions (qui prendront la forme de clauses suspensives dans le compromis de vente).

Le vendeur n’est pas obligé d’accepter votre offre d’achat, même si vous ne négociez pas le prix du logement. Il est libre de choisir le profil d’acheteur qui lui convient. Par contre, le vendeur ne peut pas mettre en concurrence les acheteurs pour faire monter le prix aux enchères. Si votre offre d’achat fait mention du prix demandé par le vendeur, sans clause suspensive, on parle alors de vente parfaite. Vous pouvez également tenter de négocier le bien. Si le vendeur n’est pas d’accord avec vos conditions, il peut vous faire une contre-proposition. 

Comment négocier le prix d’un bien immobilier ?

Si vous achetez un bien immobilier déjà existant, à une personne qui n’est pas un professionnel de l’immobilier, son acquisition se fera « en l’état ». Il sera très difficile de se retourner contre le vendeur pour vice caché. Alors, n’hésitez pas à visiter plusieurs fois le bien et à demander des diagnostics non obligatoires. Mieux vaut perdre quelques centaines d’euros que plusieurs milliers.

  • La négociation d’un bien immobilier peut se faire sur plusieurs points :
  • L’évaluation des travaux à effectuer (remplacement du simple vitrage, mise aux normes de la fosse septique, etc).
  • L’éventuelle présence d’une servitude ou d’un droit de passage.
  • Un terrain non borné, où des frais de géomètre sont à prévoir, etc.

En plus de proposer un prix, votre offre d’achat peut mentionner des réserves à travers des clauses suspensives. Si l’une de vos conditions n’est pas remplie, vous aurez alors trois options : accepter l’achat tel quel, négocier le prix d’achat ou vous retirer de la vente.

Quelles clauses suspensives pour émettre des réserves sur un achat immobilier ?

Les clauses suspensives vous permettent de vous rétracter. Si l’acceptation d’une offre d’achat n’engage que le vendeur, vous serez tout de même engagé par la signature du compromis de vente. Si vous vous désistez, vous pourrez être amené à verser des indemnités au vendeur à cause de l’immobilisation du bien.

La seule manière de se dégager d’un compromis de vente, c’est d’y intégrer des clauses suspensives, à mentionner dès l’offre d’achat. Voilà quelques exemples de réserves que vous pouvez émettre :

  • Un devis de travaux inférieur à une certaine somme (toiture, menuiseries, maçonneries, assainissement, etc).
  • Le résultat de certains diagnostics non obligatoires (mérule, termites, etc).
  • L’obtention d’un droit de passage
  • L’obtention d’un permis de construire, etc.

Peut-on changer d’avis après avoir fait une offre d’achat ?

Seul le vendeur est engagé par l’acceptation d’une offre d’achat. L’acheteur immobilier quant à lui s’engage seulement à la signature du compromis de vente. Pour la suite de ce guide de l’acheteur immobilier, parlons à présent de l’importance du compromis de vente.